Depuis l’entrée en guerre des Etats-Unis, on ne parle plus que de victoire. Tout le monde est optimiste en ce qui concerne le retour de nos soldats et des sourires réapparaissent sur les visages. Les Badol ne sont toujours pas revenus de leur tournée commerciale en Normandie et cela me préoccupe beaucoup. Parfois je traine devant leur maison, essayant d’apercevoir une silhouette à travers la fenêtre, mais en vain. Papa et maman me sermonnent à ce sujet, disant que c’est sans importance et que je devrais plutôt m’inquiéter pour mes frères au front dont on a aucun signe de vie. La bonne nouvelle dans tout ça est que Charles qui avait été transféré d’urgence à l’hôpital des Minimes a retrouvé un semblant de visage et est revenu vivre avec nous. Je reste dubitatif devant cette figure déformée qui pourtant me fixe d’un regard poignant. Je pense alors à tous ces hommes qui ont pu, grâce aux avancées médicales, parler ou marcher à nouveau.
Je ne rêve plus d’être soldat, je ne rêve plus d’un bel uniforme et d’un long fusil, je ne rêve plus de grandes batailles où je terrasserais l’ennemi lancé au grand galop, je ne rêve plus que de paix.
Quelques mois plus tard mes frères sont revenus... L’un d’eux a la jambe amputée mais il a la chance d’être parmi nous, rescapé de cette guerre meurtière ...
Bonjour, bravo pour l’épilogue. Une bien belle histoire qui vous a fait découvrir la vie à Lyon et le quotidien des lyonnais il y a 100 ans.
Prochaine étape : rassembler les éléments pour le panneau d’exposition que le graphiste va concevoir. 2000 caractères et 5-6 illustrations légendées (légende, provenance : institution propriétaire et/ou site internet, etc) en haute def (300 dpi min).
Concernant les monuments aux morts, je vous invite à aller voir celui de Lyon :) Et si certains d’entre vous veulent créer des fiches dans la base collaborative, pour des communes extérieures aux Rhône, je vous encourage vivement : http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/
Et je reste à votre disposition pour toute question supplémentaire :)
A bientôt, bonnes vacances,
Céline Cadieu-Dumont