Claudine travaillait durement dans les vignes car elle devait remplacer son mari, François, parti à la guerre.
Leur fils, Antoine, allait prier tous les jours à la Chapelle des rues pour que son père revienne, puis retournait aider sa chère mère. Il honorait ainsi son père qui lui avait adressé une lettre.
" Mon cher fils,
ici, dans les tranchées, la vie est difficile mais je sais que, pour vous, elle l’est aussi.
Prends bien soin de ta mère, ne la fatigue pas, aide-la au travail des vignes. Travaille bien à l’école. Ce n’est pas facile pour elle, tu le sais, car elle a la responsabilité du père et de la mère. C’est une femme courageuse et méritante.
Elle est marraine de guerre, m’a-t-on dit.
Sache que je vous aime et que j’espère revenir bientôt à la maison.
Je vous embrasse maman et toi.
Ton père de bonheur et de malheur".
En effet, malgré une charge de travail importante, Claudine prenait le temps tous les dimanches d’écrire des lettres aux soldats qui défendaient la République,les Poilus. Elle les remettait à son amie Jeannette...
Depuis le départ de Benoît, Jeannette vivait de petits travaux pour pouvoir nourrir sa fille Rosa. Depuis ce printemps 1916, elle se rendait tous les jours à Villefranche dans la fabrique d’obus et de casques dans lesquels, elle glissait les lettres de soutien écrites par son amie.
Etre munitionnette était un dur labeur...
Bonjour, bravo à tous pour votre belle histoire ! Je suis impatiente de faire votre connaissance, en fin de semaine. Je vous apporte une surprise...
A très vite,
Céline Cadieu-Dumont