Les élèves ne se sont pas décidés sur un lieu précis de Genas, mais sur le centre du bourg où l’on trouve encore des traces de la mairie, de l’école publique, des commerces et du terminus du tramway de 1914.
A partir de cartes postales anciennes, ils sont partis en quête des vestiges de l’époque. Le diaporama joint vous présente les images de la ville en 1914 et aujourd’hui (photos prises par les élèves).
Le texte présenté ci-dessous débute par une phrase issue d’un article paru le 2 août 1914 dans un journal local de F. Métral : « les cloches se mettent à sonner à toute volée : tout le monde a compris, c’est la guerre ».
Le travail d’écriture a été réalisé par groupe et le texte final rend compte du travail de chacun des groupes.
Genas, dimanche 2 août 1914, les cloches sonnent à toute volée, tout le monde a compris, c’est la guerre.
Les Genassiens s’arrêtent dans leurs occupations, de sinistres murmures s’élèvent dans le village. Ils sortent de leurs maisons, d’autres de la Boule d’Or, de l’hôtel Gurdin, du café Reymond…
Les gens se bousculent à la sortie du Terminus, le bistrot le plus fréquenté du village. Tout le monde se dirige uni vers la mairie, traversant les rails du tramway qui ne fonctionne pas ce jour-là.
Ils arrivent à la mairie, montent les marches, traversent le hall rempli de gendarmes.
Un silence de mort règne maintenant dans ce grand hall.
Monsieur Claude Bouvard, le Maire, qui se trouve dans une situation des plus délicate, annonce :
« Chers amis, l’Allemagne nous a déclaré la guerre, l’occasion pour nous de prendre notre revanche. Demain, les hommes entre 18 et 40 ans partiront combattre pour la France, contre nos ennemis. Soyez forts, jeunes soldats ! ».
La tristesse défile sur les visages des femmes et des enfants apeurés par cette grande nouvelle.
Les hommes regardent l’ordre de mobilisation et la liste des appelés. Certains partent au 99è régiment à Vienne, d’autres au 2è à Grenoble ou encore au 6è régiment à Valence.
Certains hommes sont fiers de combattre pour la France, d’autres sont terrifiés à l’idée de se battre. Les femmes, elles, pleurent de voir leur mari, leur fils, ou leur père, partir à la guerre.
Des enfants ont les larmes aux yeux, ne comprennent pas toute cette agitation un dimanche matin, d’habitude si calme.
Les hommes se dirigent vers le bistrot « Le Terminus » pour boire, ce qui pourrait être leur dernier moment ensemble. Ils lisent : « Pendant ce temps, en Belgique, 250 000 soldats bloquent les Allemands », voilà ce qu’on pouvait lire dans le Dauphiné.
Bravo au 3°1 très bon travail, très approfondi.
Allez Genas !!!
c’est un très bon travail bravo a nous ! ce texte est très bien construit, fier de nous !!
Bravo à nous tous !!!
bonjour,
le texte est très explicite on s’y met tout de suite dedans
*bravo les 3.1
travail parfait !!!
bravo a nous
c est un super travail vive nous
c’est vraiment un travail fabuleux ! woaw c’est extraordinaire ! ce texte est vraiment très épurée et en même temps il ne manque rien !
bravo !
mais oui c’est clair !
c’est un très bon travail !
Bravo à nous !
Bonjour à tous, bravo pour vos débuts, très prometteurs. Vous avez choisi le centre bourg, choix judicieux qui devrait vous offrir une multitude de possibilités.
Bonne continuation, au plaisir de vous lire,
Céline Cadieu-Dumont