3e 2 du collège Le Plan du Loup (Ste-Foy-Les-Lyon)
3 octobre 2015
En réponse à la consigne :
Consigne 1 : 1914 !
Pour notre deuxième participation à ce projet, nous avons décidé de varier les plaisirs et de rendre hommage à une catégorie de population, souvent oubliée, mais qui pourtant a payé elle aussi un lourd tribut à la guerre. Nous voulons parler des indigènes, de ces personnes qui sont venues de leur lointain pays, le plus souvent contre leur gré, pour travailler ou combattre, et pour beaucoup mourir.
Quel rapport avec notre commune de Sainte-Foy-lès-Lyon ? Tout simplement un carré militaire de 56 tombes « musulmanes » de soldats ou de travailleurs coloniaux décédés dans les hôpitaux de la commune. Certains de ces soldats étaient cantonnés dans le fort de Sainte-Foy-lès-Lyon, c’est donc le lieu qui a été choisi pour y placer le cadre de notre histoire.
Ce fort a été construit de 1843 à 1851 et fait partie de ce que l’on appelle la « petite ceinture lyonnaise » dont la construction avait été décidée dès 1830 pour protéger la ville de Lyon. Ce fort était protégé par une escarpe de 8m de haut d’où pouvaient tirer entre 25 et 60 canons (mais portée limitée à 2000m). Il pouvait accueillir une garnison de 400 hommes en temps normal et jusqu’à 600 en cas de siège.
Après la guerre de 1870, il est rendu obsolète par les progrès de l’artillerie. Il est donc déclassé pour être transformé en fort de garnison. Il accueille alors une compagnie (250h) du 158e RI et la 14e Section d’Infirmiers militaires (SIM). Durant la Première Guerre mondiale, il sert de dépôt au 6e Régiment d’Infanterie Coloniale ainsi qu’à des troupes indigènes, dont sera issu notre héro.
Ce fort existe toujours dans le paysage de Sainte-Foy-lès-Lyon et depuis 1949 il héberge la CRS n°46.
Bonjour à tous, bravo pour votre choix et l’orientation de votre récit. Tous ces soldats venus des colonies....
Bonne continuation, au plaisir de vous lire,
Céline Cadieu-Dumont